"En
accord avec leurs autres sensibilités, la capacité des poissons à ressentir le
stress et la
douleur ne fait pas de doute.
Lorsqu'ils sont poursuivis, enfermés, ou menacés
de toute autre
manière, ils réagissent comme le font les humains face au stress : par
l'augmentation de leur
fréquence cardiaque, de leur rythme respiratoire, et par une décharge hormonale d'adrénaline. La prolongation de conditions adverses, telles la trop grande promiscuité ou la
pollution, les amène à souffrir de déficience immunitaire et de lésions
organiques internes.
Tant par sa biochimie que par sa structure, leur système nerveux central
ressemble étroitement
au nôtre. Chez les vertébrés, les terminaisons nerveuses libres enregistrent la
douleur ; les poissons en possèdent en abondance. Leur système nerveux produit aussi
des enképhalines et des endorphines, substances analogues aux opiacées et qui possèdent
un rôle antidouleur chez les humains.
Quand ils sont blessés, les poissons se tordent, halètent, et
exhibent d'autres signes de douleur."
"La
décompression que subissent les poissons dans les filets lors de pêche
commerciale devient insoutenable dès lors que leur remontée
forcée a lieu depuis une certaine profondeur. La chute de la pression provoque une
dilatation du gaz enfermé dans leur vessie natatoire, qui ne peut pas être
compensée assez
rapidement par une absorption dans la circulation sanguine.
Il arrive souvent
que la
pression interne qui en résulte fasse éclater la vessie natatoire, ou sortir
les yeux de leurs orbites, ou
l'oesophage et l'estomac par la bouche."
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